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PEUR DU DIVORCE : 5 CONSEILS

Disputes, trahisons, lassitude, absence de désir, sentiment d'abandon, évolutions différentes... Votre vie matrimoniale ne vous apporte plus satisfaction et épanouissement, mais épreuves et complications. Après avoir tout essayé, vous envisagez de vous séparer. Mais alors qu'un mariage sur deux se termine par un divorce, et qu'il n'a jamais été aussi facile de divorcer qu'aujourd'hui, il n'en est pas moins difficile d'assumer cette décision et d'agir. Et vous avez peur de divorcer.

« Je ne suis pas prêt.e », « Ça va être long et difficile », « Je ne suis pas assez fort.e »... Doutes, angoisse de séparation, peur de changer de vie... autant de raisons qui vous font peur de divorcer. Et pour cause, divorcer n'est pas une décision à prendre à la légère. Il est important de bien réfléchir aux conséquences. Je vous suggère ici cinq conseils qui, je l'espère, vous aiderons à prendre sereinement une décision éclairée.

1. « J'ai peur de divorcer... Dois-je divorcer? » : Posez-vous les bonnes questions

Il est probable qu'à un moment donné vous vous posiez la question de la séparation. En effet, la plupart des couples passent par là. Et c'est une question qu'il est important de se poser. Vous questionner sur une potentielle séparation vous permet de faire un bilan sur votre couple. Interrogez ce qui vous convient ou non, ce qui est important pour vous. Vous identifiez vos besoins et observez s'ils sont satisfaits ou non. Si votre couple ne vous épanoui plus, alors il peut difficilement continuer à fonctionner. Cela ne va pas dire pour autant que vous devez partir immédiatement. Mais plutôt que vous pourriez vous demander : d'où viennent ces manques? Depuis quand ces manques sont là? Et pourquoi ces manques sont là? Savez-vous ce que vous voulez? Ce que vous ne voulez pas ou plus?

Finalement, avant de vous demander « Dois-je divorcer? », demandez-vous comment votre couple en est arrivé là où il en est aujourd'hui. Allez à la source du problème. Trouvez les causes de la crise que vous traversez, et voyez si c'est réglable ou non.

2. Revenez aux sources pour savoir si vous avez pris la bonne décision

Enfin, comme dernier conseil, je vous dirai d'aller chercher la source de vos problèmes. Il est impossible de savoir si vous avez pris la bonne décision. Tout comme vous ne pouviez pas le savoir lorsque vous avez décidé de vous marier. Et pourtant, vous l'avez fait.

La chose dont vous pouvez être sûr, c'est que vous ne vous êtes pas mis avec votre partenaire par hasard. Et bien si vous pensez à divorcer, il en est de même. Ça n'est pas un hasard et ça ne sort pas de nul part.

Ainsi, allez à la source de votre histoire, reprenez la depuis le début : pourquoi vous êtes vous mis ensemble? Qu'est-ce qui vous a plu chez l'autre? Comment les choses ont évolué? Pourquoi êtes vous resté ensemble? Quels sont vos projets? Individuels et de couple? Avancez-vous toujours dans la même direction? Partagez-vous toujours les mêmes valeurs? Les bons moments pèsent-ils plus lourd dans la balance que les mauvais moments?

Prenez le temps de penser, réfléchir, discuter... Et décidez de manière objective, éclairé par vos réponses, si vous souhaitez continuer l'aventure ou non.

3. « C'est de sa faute » : Ne vous positionnez pas en victime

Un couple se fait à deux : les responsabilités sont toujours partagées entre vous. Avant d'affirmer que tout est de la faute de l'autre et de prendre une décision à partir de ce postulat, remettez-vous plutôt en question. En ne vous positionnant pas en victime, vous évitez de vous retrouvez dans une impasse où tout est la faute de votre partenaire. Ainsi, vous pourrez avoir une image plus claire et plus objective de la situation.

4. Ne vous précipitez pas

C'est une tendance de notre société : nous surconsommons, et cela concerne également le couple. On consomme, on ne fait aucun compromis, on ne tolère aucune frustration, on jette. En pleine crise, c'est tout à fait normal que vous vouliez vous décharger au plus vite des tensions, et donc partir au plus vite.

Or, une crise dans votre couple n'implique par forcément que vous devriez vous séparer. Et ce type de séparation rapide est bien souvent destructeur. Vous n'aurez pas le temps de vous remettre en question, de comprendre le pourquoi du comment. Et le risque pour vous est de répéter le même schéma dans votre prochaine relation.

Mais si la séparation vous paraît inévitable, ne vous précipitez pas. Laissez place à la pensée plutôt qu'à l'action. Une séparation ne se fait pas en quelques semaines. Prenez le temps de vous poser les bonnes questions, comme conseillé précédemment. Et cela peut se compter en mois. Puis prenez le temps de répondre à ces questions.

5. « J'ai peur de divorcer » : Ne restez pas pour de mauvaises raisons

  • « J'ai peur de faire souffrir » : ne pas divorcer par culpabilité

Vous n'avez certainement pas envie de faire souffrir la personne que vous avez aimé : c'est tout à fait normal de penser à la souffrance que vous allez potentiellement infliger, et rare sont les personnes qui divorcent sans ressentir cela. D'autant plus si vous n'avez rien à reprocher à votre autre. Mais ce sentiment de culpabilité n'est pas juste une affaire de bienveillance. En effet, en quittant l'autre, vous portez tout à coup le masque social du méchant de l'histoire. Vous êtes celui qui abandonne l'autre, qui jette l'éponge. 

Attention, ce sentiment de culpabilité ne doit pas vous amener à pousser votre partenaire à partir en premier afin de lui faire porter le fardeau de la décision. D'autant plus que, même si c'est vous qui prenez la décision de partir, vous pouvez tout de même ressentir ce sentiment d'abandon et vous aussi souffrir.

Intégrez le fait que vous n'êtes pas le méchant de l'histoire. Vous êtes la personne qui prend la meilleure décision car cela devenait invivable. Il reste maintenant à l'annoncer à votre partenaire. Et il n'existe là pas de règle toute faite. Vous devez vous faire à l'idée que vous ne pouvez pas à la fois vouloir divorcer et à la fois ne pas faire de mal à l'autre. Vous traverserez tous les deux cette crise dans la souffrance. Mais l'enjeu sera de faire en sorte que cette souffrance ne soit pas une souffrance destructrice. Au contraire, elle sera le début de votre reconstruction.

Il est fréquent de prendre une situation de dépendance, pour une relation amoureuse intense et fusionnelle. Or, la dépendance affective est une véritable addiction : une addiction à l'autre. Et qui dit dépendance, dit incapacité à faire des choix. Pour vous en sortir, il est essentiel que vous en preniez conscience.

Ici, votre peur de divorcer se rapproche de la peur de l'abandon et de la peur de la solitude.

La peur de l'abandon va chercher sa source dans votre enfance, là où la séparation d'avec votre mère s'est faite. Cette peur naît lorsque vous comprenez que la fusion avec votre mère est impossible. Heureusement, pour palier à cette peur, on vous a certainement donné un doudou, que l'on nomme objet transitionnel. Cet objet vous a aidé à surmonter cette frustration et ce deuil. Or, une fois adulte, il se peut que cet objet transitionnel soit devenu votre partenaire. Dans ce contexte, il vous est aisé de comprendre le sentiment d'angoisse que la séparation vous procure. En vous séparant, vous abandonné et vous vous sentez abandonné. Et c'est ainsi que la sensation de vide revient dans votre vie.

D'autre part, « la capacité de l'individu d'être seul constitue l'un des signes les plus importants de la maturité du développement affectif », nous disait le pédopsychiatre Winnicott. Cette maturité s'acquiert dans votre enfance, à condition que vos parents vous aient permis de vous sentir suffisamment en sécurité intérieure pour affronter la vie et ses frustrations. Or, si vous avez peur de vous retrouver seul, il est fort probable que vous n'ayez pas pu bâtir cette sécurité intérieure. C'est ce qui vous conduit à manquer de confiance en vous et à avoir une image de vous défaillante. Et cela vous amène à rester avec votre partenaire, pensant que vous avez eu de la chance de réussir à le séduire.

Pour sortir de cette dépendance et de ces peurs, il vous faut comprendre l'origine de votre mal.  Et comment cela influe sur vos relations, autant amoureuses, qu'amicales et professionnelles. Pour vous aider, il existe plusieurs techniques vous permettant de développer votre maturité affective et de bâtir votre confiance en vous. Ce travail est long et fastidieux, vous faire accompagner par un professionnel comme un Gestalt-thérapeute est une bonne idée.

  • « J'ai peur d'être remplacé.e » : ne pas divorcer par narcissisme

Même si c'est vous qui prenez la décision, vous pouvez ressentir du rejet. Et ce rejet peut vous être difficile à supporter. Et pour cause, il s'agit d'une blessure narcissique violente. Ce sentiment peut vous pousser à rester avec votre partenaire, afin que personne ne vienne vous remplacer, que personne ne mette la main sur la personne que vous avez aimé.

Tout comme pour la dépendance affective, pour vous sortir de cette situation, il vous faut comprendre d'où ce mal vient. Et pour cela, vous pouvez vous faire accompagner.

  • « J'ai peur de perdre mon confort » : ne pas divorcer par insécurité matérielle

En vous séparant, il se peut que vous perdiez un certain confort. Cela est d'autant plus vrai si vous êtes une femme : des études ont montrées que vous êtes les plus pénalisées en cas de divorce. Ainsi, la baisse de votre niveau de vie peut vous angoisser à l'idée de devoir renoncer à votre confort, autant affectif que matériel.En réalité, ça n'est pas tant l'aspect financier et matériel qui peut vous faire rester. En fait, votre inconscient compense votre insécurité de l'être par l'avoir. Pour vous aider à sortir de cette peur, vous pouvez réfléchir à la façon de partager vos biens de manière équitable, et à la façon dont vous pouvez gérer votre perte de niveau de vie. N'hésitez pas à demander de l'aide extérieure pour vous éclairer de manière objective et avec recul.

  • « J'ai peur de l'échec » : ne pas divorcer par honte

Malgré le fait que les divorces soient très courants aujourd'hui, la pression sociale est particulièrement forte lors de la prise de cette décision. Divorcer renvoie à un sentiment d'échec, comme si le couple pouvait être mis au même niveau d'accomplissement qu'une carrière professionnelle. Dans le processus psychologique, c'est votre « JE Négatif », votre égo, qui vous dit que puisque vous avez raté votre couple, vous êtes un raté.

Or, le fait de divorcer ne représente pas un échec, à condition que la décision ait été prise de manière libre, consentie et réfléchie.

Vous pouvez aussi avoir du mal à renoncer à l'illusion que vous vous étiez fait du couple idéal. Votre monde et vos rêves s'écroulent. Pourtant, c'est en passant par cette désillusion que vous pourrez avancer et grandir. Les séparations font parties de la vie, et vous en avez déjà connu de nombreuses.

Ici, en décidant de divorcer, vous entrez en conflit avec votre partenaire, mais aussi avec vous-même. Vous vous remettez en question et donc repensez vos idéaux, vos besoins, vos attentes... Mais cela est bénéfique puisque c'est ce qui va vous permettre d'entamer votre changement de vie.

  • « J'ai peur pour nos enfants » : ne pas divorcer pour vos enfants

Si vous avez des enfants, il se peut que vous pensiez que sans eux, vous auriez déjà pris la décision de divorcer sans vous poser de questions. Or, en évoquant cette raison, vous faites porter un énorme poids sur le dos de vos enfants. En effet, ils pourraient avoir le sentiment que s'ils n'avaient pas été là, vous seriez un couple heureux. D'autant plus que naturellement, les enfants ont tendance à se sentir coupable de ce qui ne va pas dans le foyer.

Vous pouvez aussi penser que vous allez les traumatiser si vous vous séparés. 

Pourtant, il a été montré que les enfants trouvent cela plus difficile de vivre avec des parents qui ne s'entendent plus qu'avec des parents divorcés. En effet, il paraît préférable de montrer à ses enfants une image d'adultes épanouis sachant gérer le conflit et se séparer sans se déchirer, qu'une image de couple malheureux.

Vous devez garder en tête qu'en vous séparant, c'est votre couple amoureux qui se termine, et non pas votre couple parental. Pour cela, vous devez continuer à vous parler, pour vos enfants et ne pas régler vos comptes par leur biais.

Encore une fois, cette étape n'est pas aisée et vous pouvez vous faire accompagner par un thérapeute, un médiateur familial ou un Gestalt-thérapeute.

Peur de divorcer : conclusion

Comme nous avons pu le voir à travers cet article, divorcer n'est pas une mince affaire. Vous devez y penser plus d'une fois, mais surtout, y penser de la bonne manière. Ça n'est pas forcément évident car votre inconscient et votre « JE Négatif » (égo) peuvent vous jouer des tours. L'objectivité peut être remplacé par l'émotionnel. Vous pouvez manquer de recul. C'est pour cette raison que vous faire aider dans la prise de cette décision est une bonne idée. Un psychothérapeute, un psychologue, un Gestalt-thérapeute sont autant d'aides à votre disposition pour faire un choix éclairé et vous accompagner dans votre changement de vie, en plus de vous aider vous personnellement dans votre développement personnel et ainsi prévoir la suite.

Disputes, trahisons, lassitude, absence de désir, sentiment d'abandon, évolutions différentes... Votre vie matrimoniale ne vous apporte plus satisfaction et épanouissement, mais épreuves et complications. Après avoir tout essayé, vous envisagez de vous séparer. Mais alors qu'un mariage sur deux se termine par un divorce, et qu'il n'a jamais été aussi facile de divorcer qu'aujourd'hui, il n'en est pas moins difficile d'assumer cette décision et d'agir. Et vous avez peur de divorcer.

« Je ne suis pas prêt.e », « Ça va être long et difficile », « Je ne suis pas assez fort.e »... Doutes, angoisse de séparation, peur de changer de vie... autant de raisons qui vous font peur de divorcer. Et pour cause, divorcer n'est pas une décision à prendre à la légère. Il est important de bien réfléchir aux conséquences. Je vous suggère ici cinq conseils qui, je l'espère, vous aiderons à prendre sereinement une décision éclairée.

1. « J'ai peur de divorcer... Dois-je divorcer? » : Posez-vous les bonnes questions

Il est probable qu'à un moment donné vous vous posiez la question de la séparation. En effet, la plupart des couples passent par là. Et c'est une question qu'il est important de se poser. Vous questionner sur une potentielle séparation vous permet de faire un bilan sur votre couple. Interrogez ce qui vous convient ou non, ce qui est important pour vous. Vous identifiez vos besoins et observez s'ils sont satisfaits ou non. Si votre couple ne vous épanoui plus, alors il peut difficilement continuer à fonctionner. Cela ne va pas dire pour autant que vous devez partir immédiatement. Mais plutôt que vous pourriez vous demander : d'où viennent ces manques? Depuis quand ces manques sont là? Et pourquoi ces manques sont là? Savez-vous ce que vous voulez? Ce que vous ne voulez pas ou plus?

Finalement, avant de vous demander « Dois-je divorcer? », demandez-vous comment votre couple en est arrivé là où il en est aujourd'hui. Allez à la source du problème. Trouvez les causes de la crise que vous traversez, et voyez si c'est réglable ou non.

2. Revenez aux sources pour savoir si vous avez pris la bonne décision

Enfin, comme dernier conseil, je vous dirai d'aller chercher la source de vos problèmes. Il est impossible de savoir si vous avez pris la bonne décision. Tout comme vous ne pouviez pas le savoir lorsque vous avez décidé de vous marier. Et pourtant, vous l'avez fait.

La chose dont vous pouvez être sûr, c'est que vous ne vous êtes pas mis avec votre partenaire par hasard. Et bien si vous pensez à divorcer, il en est de même. Ça n'est pas un hasard et ça ne sort pas de nul part.

Ainsi, allez à la source de votre histoire, reprenez la depuis le début : pourquoi vous êtes vous mis ensemble? Qu'est-ce qui vous a plu chez l'autre? Comment les choses ont évolué? Pourquoi êtes vous resté ensemble? Quels sont vos projets? Individuels et de couple? Avancez-vous toujours dans la même direction? Partagez-vous toujours les mêmes valeurs? Les bons moments pèsent-ils plus lourd dans la balance que les mauvais moments?

Prenez le temps de penser, réfléchir, discuter... Et décidez de manière objective, éclairé par vos réponses, si vous souhaitez continuer l'aventure ou non.

3. « C'est de sa faute » : Ne vous positionnez pas en victime

Un couple se fait à deux : les responsabilités sont toujours partagées entre vous. Avant d'affirmer que tout est de la faute de l'autre et de prendre une décision à partir de ce postulat, remettez-vous plutôt en question. En ne vous positionnant pas en victime, vous évitez de vous retrouvez dans une impasse où tout est la faute de votre partenaire. Ainsi, vous pourrez avoir une image plus claire et plus objective de la situation.

4. Ne vous précipitez pas

C'est une tendance de notre société : nous surconsommons, et cela concerne également le couple. On consomme, on ne fait aucun compromis, on ne tolère aucune frustration, on jette. En pleine crise, c'est tout à fait normal que vous vouliez vous décharger au plus vite des tensions, et donc partir au plus vite.

Or, une crise dans votre couple n'implique par forcément que vous devriez vous séparer. Et ce type de séparation rapide est bien souvent destructeur. Vous n'aurez pas le temps de vous remettre en question, de comprendre le pourquoi du comment. Et le risque pour vous est de répéter le même schéma dans votre prochaine relation.

Mais si la séparation vous paraît inévitable, ne vous précipitez pas. Laissez place à la pensée plutôt qu'à l'action. Une séparation ne se fait pas en quelques semaines. Prenez le temps de vous poser les bonnes questions, comme conseillé précédemment. Et cela peut se compter en mois. Puis prenez le temps de répondre à ces questions.

5. « J'ai peur de divorcer » : Ne restez pas pour de mauvaises raisons


« J'ai peur de faire souffrir » : ne pas divorcer par culpabilité

Vous n'avez certainement pas envie de faire souffrir la personne que vous avez aimé : c'est tout à fait normal de penser à la souffrance que vous allez potentiellement infliger, et rare sont les personnes qui divorcent sans ressentir cela. D'autant plus si vous n'avez rien à reprocher à votre autre. Mais ce sentiment de culpabilité n'est pas juste une affaire de bienveillance. En effet, en quittant l'autre, vous portez tout à coup le masque social du méchant de l'histoire. Vous êtes celui qui abandonne l'autre, qui jette l'éponge. 

Attention, ce sentiment de culpabilité ne doit pas vous amener à pousser votre partenaire à partir en premier afin de lui faire porter le fardeau de la décision. D'autant plus que, même si c'est vous qui prenez la décision de partir, vous pouvez tout de même ressentir ce sentiment d'abandon et vous aussi souffrir.

Intégrez le fait que vous n'êtes pas le méchant de l'histoire. Vous êtes la personne qui prend la meilleure décision car cela devenait invivable. Il reste maintenant à l'annoncer à votre partenaire. Et il n'existe là pas de règle toute faite. Vous devez vous faire à l'idée que vous ne pouvez pas à la fois vouloir divorcer et à la fois ne pas faire de mal à l'autre. Vous traverserez tous les deux cette crise dans la souffrance. Mais l'enjeu sera de faire en sorte que cette souffrance ne soit pas une souffrance destructrice. Au contraire, elle sera le début de votre reconstruction.

« J'ai peur d'être seul.e, d'être abandonné.e » : ne pas divorcer par dépendance affective

Il est fréquent de prendre une situation de dépendance, pour une relation amoureuse intense et fusionnelle. Or, la dépendance affective est une véritable addiction : une addiction à l'autre. Et qui dit dépendance, dit incapacité à faire des choix. Pour vous en sortir, il est essentiel que vous en preniez conscience.

Ici, votre peur de divorcer se rapproche de la peur de l'abandon et de la peur de la solitude.

La peur de l'abandon va chercher sa source dans votre enfance, là où la séparation d'avec votre mère s'est faite. Cette peur naît lorsque vous comprenez que la fusion avec votre mère est impossible. Heureusement, pour palier à cette peur, on vous a certainement donné un doudou, que l'on nomme objet transitionnel. Cet objet vous a aidé à surmonter cette frustration et ce deuil. Or, une fois adulte, il se peut que cet objet transitionnel soit devenu votre partenaire. Dans ce contexte, il vous est aisé de comprendre le sentiment d'angoisse que la séparation vous procure. En vous séparant, vous abandonné et vous vous sentez abandonné. Et c'est ainsi que la sensation de vide revient dans votre vie.

D'autre part, « la capacité de l'individu d'être seul constitue l'un des signes les plus importants de la maturité du développement affectif », nous disait le pédopsychiatre Winnicott. Cette maturité s'acquiert dans votre enfance, à condition que vos parents vous aient permis de vous sentir suffisamment en sécurité intérieure pour affronter la vie et ses frustrations. Or, si vous avez peur de vous retrouver seul, il est fort probable que vous n'ayez pas pu bâtir cette sécurité intérieure. C'est ce qui vous conduit à manquer de confiance en vous et à avoir une image de vous défaillante. Et cela vous amène à rester avec votre partenaire, pensant que vous avez eu de la chance de réussir à le séduire.

Pour sortir de cette dépendance et de ces peurs, il vous faut comprendre l'origine de votre mal.  Et comment cela influe sur vos relations, autant amoureuses, qu'amicales et professionnelles. Pour vous aider, il existe plusieurs techniques vous permettant de développer votre maturité affective et de bâtir votre confiance en vous. Ce travail est long et fastidieux, vous faire accompagner par un professionnel comme un Gestalt-thérapeute est une bonne idée.

« J'ai peur d'être remplacé.e » : ne pas divorcer par narcissisme

Même si c'est vous qui prenez la décision, vous pouvez ressentir du rejet. Et ce rejet peut vous être difficile à supporter. Et pour cause, il s'agit d'une blessure narcissique violente. Ce sentiment peut vous pousser à rester avec votre partenaire, afin que personne ne vienne vous remplacer, que personne ne mette la main sur la personne que vous avez aimé.

Tout comme pour la dépendance affective, pour vous sortir de cette situation, il vous faut comprendre d'où ce mal vient. Et pour cela, vous pouvez vous faire accompagner.

« J'ai peur de perdre mon confort » : ne pas divorcer par insécurité matérielle

En vous séparant, il se peut que vous perdiez un certain confort. Cela est d'autant plus vrai si vous êtes une femme : des études ont montrées que vous êtes les plus pénalisées en cas de divorce. Ainsi, la baisse de votre niveau de vie peut vous angoisser à l'idée de devoir renoncer à votre confort, autant affectif que matériel.En réalité, ça n'est pas tant l'aspect financier et matériel qui peut vous faire rester. En fait, votre inconscient compense votre insécurité de l'être par l'avoir. Pour vous aider à sortir de cette peur, vous pouvez réfléchir à la façon de partager vos biens de manière équitable, et à la façon dont vous pouvez gérer votre perte de niveau de vie. N'hésitez pas à demander de l'aide extérieure pour vous éclairer de manière objective et avec recul.

« J'ai peur de l'échec » : ne pas divorcer par honte

Malgré le fait que les divorces soient très courants aujourd'hui, la pression sociale est particulièrement forte lors de la prise de cette décision. Divorcer renvoie à un sentiment d'échec, comme si le couple pouvait être mis au même niveau d'accomplissement qu'une carrière professionnelle. Dans le processus psychologique, c'est votre « JE Négatif », votre égo, qui vous dit que puisque vous avez raté votre couple, vous êtes un raté.

Or, le fait de divorcer ne représente pas un échec, à condition que la décision ait été prise de manière libre, consentie et réfléchie.

Vous pouvez aussi avoir du mal à renoncer à l'illusion que vous vous étiez fait du couple idéal. Votre monde et vos rêves s'écroulent. Pourtant, c'est en passant par cette désillusion que vous pourrez avancer et grandir. Les séparations font parties de la vie, et vous en avez déjà connu de nombreuses.

Ici, en décidant de divorcer, vous entrez en conflit avec votre partenaire, mais aussi avec vous-même. Vous vous remettez en question et donc repensez vos idéaux, vos besoins, vos attentes... Mais cela est bénéfique puisque c'est ce qui va vous permettre d'entamer votre changement de vie.

« J'ai peur pour nos enfants » : ne pas divorcer pour vos enfants

Si vous avez des enfants, il se peut que vous pensiez que sans eux, vous auriez déjà pris la décision de divorcer sans vous poser de questions. Or, en évoquant cette raison, vous faites porter un énorme poids sur le dos de vos enfants. En effet, ils pourraient avoir le sentiment que s'ils n'avaient pas été là, vous seriez un couple heureux. D'autant plus que naturellement, les enfants ont tendance à se sentir coupable de ce qui ne va pas dans le foyer.

Vous pouvez aussi penser que vous allez les traumatiser si vous vous séparés. 

Pourtant, il a été montré que les enfants trouvent cela plus difficile de vivre avec des parents qui ne s'entendent plus qu'avec des parents divorcés. En effet, il paraît préférable de montrer à ses enfants une image d'adultes épanouis sachant gérer le conflit et se séparer sans se déchirer, qu'une image de couple malheureux.

Vous devez garder en tête qu'en vous séparant, c'est votre couple amoureux qui se termine, et non pas votre couple parental. Pour cela, vous devez continuer à vous parler, pour vos enfants et ne pas régler vos comptes par leur biais.

Encore une fois, cette étape n'est pas aisée et vous pouvez vous faire accompagner par un thérapeute, un médiateur familial ou un Gestalt-thérapeute.

Peur de divorcer : conclusion

Comme nous avons pu le voir à travers cet article, divorcer n'est pas une mince affaire. Vous devez y penser plus d'une fois, mais surtout, y penser de la bonne manière. Ça n'est pas forcément évident car votre inconscient et votre « JE Négatif » (égo) peuvent vous jouer des tours. L'objectivité peut être remplacé par l'émotionnel. Vous pouvez manquer de recul. C'est pour cette raison que vous faire aider dans la prise de cette décision est une bonne idée. Un psychothérapeute, un psychologue, un Gestalt-thérapeute sont autant d'aides à votre disposition pour faire un choix éclairé et vous accompagner dans votre changement de vie, en plus de vous aider vous personnellement dans votre développement personnel et ainsi prévoir la suite.

Disputes, trahisons, lassitude, absence de désir, sentiment d'abandon, évolutions différentes... Votre vie matrimoniale ne vous apporte plus satisfaction et épanouissement, mais épreuves et complications. Après avoir tout essayé, vous envisagez de vous séparer. Mais alors qu'un mariage sur deux se termine par un divorce, et qu'il n'a jamais été aussi facile de divorcer qu'aujourd'hui, il n'en est pas moins difficile d'assumer cette décision et d'agir. Et vous avez peur de divorcer.

« Je ne suis pas prêt.e », « Ça va être long et difficile », « Je ne suis pas assez fort.e »... Doutes, angoisse de séparation, peur de changer de vie... autant de raisons qui vous font peur de divorcer. Et pour cause, divorcer n'est pas une décision à prendre à la légère. Il est important de bien réfléchir aux conséquences. Je vous suggère ici cinq conseils qui, je l'espère, vous aiderons à prendre sereinement une décision éclairée.

1. « J'ai peur de divorcer... Dois-je divorcer? » : Posez-vous les bonnes questions

Il est probable qu'à un moment donné vous vous posiez la question de la séparation. En effet, la plupart des couples passent par là. Et c'est une question qu'il est important de se poser. Vous questionner sur une potentielle séparation vous permet de faire un bilan sur votre couple. Interrogez ce qui vous convient ou non, ce qui est important pour vous. Vous identifiez vos besoins et observez s'ils sont satisfaits ou non. Si votre couple ne vous épanoui plus, alors il peut difficilement continuer à fonctionner. Cela ne va pas dire pour autant que vous devez partir immédiatement. Mais plutôt que vous pourriez vous demander : d'où viennent ces manques? Depuis quand ces manques sont là? Et pourquoi ces manques sont là? Savez-vous ce que vous voulez? Ce que vous ne voulez pas ou plus?

Finalement, avant de vous demander « Dois-je divorcer? », demandez-vous comment votre couple en est arrivé là où il en est aujourd'hui. Allez à la source du problème. Trouvez les causes de la crise que vous traversez, et voyez si c'est réglable ou non.

2. Revenez aux sources pour savoir si vous avez pris la bonne décision

Enfin, comme dernier conseil, je vous dirai d'aller chercher la source de vos problèmes. Il est impossible de savoir si vous avez pris la bonne décision. Tout comme vous ne pouviez pas le savoir lorsque vous avez décidé de vous marier. Et pourtant, vous l'avez fait.

La chose dont vous pouvez être sûr, c'est que vous ne vous êtes pas mis avec votre partenaire par hasard. Et bien si vous pensez à divorcer, il en est de même. Ça n'est pas un hasard et ça ne sort pas de nul part.

Ainsi, allez à la source de votre histoire, reprenez la depuis le début : pourquoi vous êtes vous mis ensemble? Qu'est-ce qui vous a plu chez l'autre? Comment les choses ont évolué? Pourquoi êtes vous resté ensemble? Quels sont vos projets? Individuels et de couple? Avancez-vous toujours dans la même direction? Partagez-vous toujours les mêmes valeurs? Les bons moments pèsent-ils plus lourd dans la balance que les mauvais moments?

Prenez le temps de penser, réfléchir, discuter... Et décidez de manière objective, éclairé par vos réponses, si vous souhaitez continuer l'aventure ou non.

3. « C'est de sa faute » : Ne vous positionnez pas en victime

Un couple se fait à deux : les responsabilités sont toujours partagées entre vous. Avant d'affirmer que tout est de la faute de l'autre et de prendre une décision à partir de ce postulat, remettez-vous plutôt en question. En ne vous positionnant pas en victime, vous évitez de vous retrouvez dans une impasse où tout est la faute de votre partenaire. Ainsi, vous pourrez avoir une image plus claire et plus objective de la situation.

4. Ne vous précipitez pas

C'est une tendance de notre société : nous surconsommons, et cela concerne également le couple. On consomme, on ne fait aucun compromis, on ne tolère aucune frustration, on jette. En pleine crise, c'est tout à fait normal que vous vouliez vous décharger au plus vite des tensions, et donc partir au plus vite.

Or, une crise dans votre couple n'implique par forcément que vous devriez vous séparer. Et ce type de séparation rapide est bien souvent destructeur. Vous n'aurez pas le temps de vous remettre en question, de comprendre le pourquoi du comment. Et le risque pour vous est de répéter le même schéma dans votre prochaine relation.

Mais si la séparation vous paraît inévitable, ne vous précipitez pas. Laissez place à la pensée plutôt qu'à l'action. Une séparation ne se fait pas en quelques semaines. Prenez le temps de vous poser les bonnes questions, comme conseillé précédemment. Et cela peut se compter en mois. Puis prenez le temps de répondre à ces questions.

5. « J'ai peur de divorcer » : Ne restez pas pour de mauvaises raisons

« J'ai peur de faire souffrir » : ne pas divorcer par culpabilité

Vous n'avez certainement pas envie de faire souffrir la personne que vous avez aimé : c'est tout à fait normal de penser à la souffrance que vous allez potentiellement infliger, et rare sont les personnes qui divorcent sans ressentir cela. D'autant plus si vous n'avez rien à reprocher à votre autre. Mais ce sentiment de culpabilité n'est pas juste une affaire de bienveillance. En effet, en quittant l'autre, vous portez tout à coup le masque social du méchant de l'histoire. Vous êtes celui qui abandonne l'autre, qui jette l'éponge. 

Attention, ce sentiment de culpabilité ne doit pas vous amener à pousser votre partenaire à partir en premier afin de lui faire porter le fardeau de la décision. D'autant plus que, même si c'est vous qui prenez la décision de partir, vous pouvez tout de même ressentir ce sentiment d'abandon et vous aussi souffrir.

Intégrez le fait que vous n'êtes pas le méchant de l'histoire. Vous êtes la personne qui prend la meilleure décision car cela devenait invivable. Il reste maintenant à l'annoncer à votre partenaire. Et il n'existe là pas de règle toute faite. Vous devez vous faire à l'idée que vous ne pouvez pas à la fois vouloir divorcer et à la fois ne pas faire de mal à l'autre. Vous traverserez tous les deux cette crise dans la souffrance. Mais l'enjeu sera de faire en sorte que cette souffrance ne soit pas une souffrance destructrice. Au contraire, elle sera le début de votre reconstruction.

« J'ai peur d'être seul.e, d'être abandonné.e » : ne pas divorcer par dépendance affective

Il est fréquent de prendre une situation de dépendance, pour une relation amoureuse intense et fusionnelle. Or, la dépendance affective est une véritable addiction : une addiction à l'autre. Et qui dit dépendance, dit incapacité à faire des choix. Pour vous en sortir, il est essentiel que vous en preniez conscience.

Ici, votre peur de divorcer se rapproche de la peur de l'abandon et de la peur de la solitude.

La peur de l'abandon va chercher sa source dans votre enfance, là où la séparation d'avec votre mère s'est faite. Cette peur naît lorsque vous comprenez que la fusion avec votre mère est impossible. Heureusement, pour palier à cette peur, on vous a certainement donné un doudou, que l'on nomme objet transitionnel. Cet objet vous a aidé à surmonter cette frustration et ce deuil. Or, une fois adulte, il se peut que cet objet transitionnel soit devenu votre partenaire. Dans ce contexte, il vous est aisé de comprendre le sentiment d'angoisse que la séparation vous procure. En vous séparant, vous abandonné et vous vous sentez abandonné. Et c'est ainsi que la sensation de vide revient dans votre vie.

D'autre part, « la capacité de l'individu d'être seul constitue l'un des signes les plus importants de la maturité du développement affectif », nous disait le pédopsychiatre Winnicott. Cette maturité s'acquiert dans votre enfance, à condition que vos parents vous aient permis de vous sentir suffisamment en sécurité intérieure pour affronter la vie et ses frustrations. Or, si vous avez peur de vous retrouver seul, il est fort probable que vous n'ayez pas pu bâtir cette sécurité intérieure. C'est ce qui vous conduit à manquer de confiance en vous et à avoir une image de vous défaillante. Et cela vous amène à rester avec votre partenaire, pensant que vous avez eu de la chance de réussir à le séduire.

Pour sortir de cette dépendance et de ces peurs, il vous faut comprendre l'origine de votre mal.  Et comment cela influe sur vos relations, autant amoureuses, qu'amicales et professionnelles. Pour vous aider, il existe plusieurs techniques vous permettant de développer votre maturité affective et de bâtir votre confiance en vous. Ce travail est long et fastidieux, vous faire accompagner par un professionnel comme un Gestalt-thérapeute est une bonne idée.

« J'ai peur d'être remplacé.e » : ne pas divorcer par narcissisme

Même si c'est vous qui prenez la décision, vous pouvez ressentir du rejet. Et ce rejet peut vous être difficile à supporter. Et pour cause, il s'agit d'une blessure narcissique violente. Ce sentiment peut vous pousser à rester avec votre partenaire, afin que personne ne vienne vous remplacer, que personne ne mette la main sur la personne que vous avez aimé.

Tout comme pour la dépendance affective, pour vous sortir de cette situation, il vous faut comprendre d'où ce mal vient. Et pour cela, vous pouvez vous faire accompagner.


« J'ai peur de perdre mon confort » : ne pas divorcer par insécurité matérielle

En vous séparant, il se peut que vous perdiez un certain confort. Cela est d'autant plus vrai si vous êtes une femme : des études ont montrées que vous êtes les plus pénalisées en cas de divorce. Ainsi, la baisse de votre niveau de vie peut vous angoisser à l'idée de devoir renoncer à votre confort, autant affectif que matériel.En réalité, ça n'est pas tant l'aspect financier et matériel qui peut vous faire rester. En fait, votre inconscient compense votre insécurité de l'être par l'avoir. Pour vous aider à sortir de cette peur, vous pouvez réfléchir à la façon de partager vos biens de manière équitable, et à la façon dont vous pouvez gérer votre perte de niveau de vie. N'hésitez pas à demander de l'aide extérieure pour vous éclairer de manière objective et avec recul.


« J'ai peur de l'échec » : ne pas divorcer par honte

Malgré le fait que les divorces soient très courants aujourd'hui, la pression sociale est particulièrement forte lors de la prise de cette décision. Divorcer renvoie à un sentiment d'échec, comme si le couple pouvait être mis au même niveau d'accomplissement qu'une carrière professionnelle. Dans le processus psychologique, c'est votre « JE Négatif », votre égo, qui vous dit que puisque vous avez raté votre couple, vous êtes un raté.

Or, le fait de divorcer ne représente pas un échec, à condition que la décision ait été prise de manière libre, consentie et réfléchie.

Vous pouvez aussi avoir du mal à renoncer à l'illusion que vous vous étiez fait du couple idéal. Votre monde et vos rêves s'écroulent. Pourtant, c'est en passant par cette désillusion que vous pourrez avancer et grandir. Les séparations font parties de la vie, et vous en avez déjà connu de nombreuses.

Ici, en décidant de divorcer, vous entrez en conflit avec votre partenaire, mais aussi avec vous-même. Vous vous remettez en question et donc repensez vos idéaux, vos besoins, vos attentes... Mais cela est bénéfique puisque c'est ce qui va vous permettre d'entamer votre changement de vie.


« J'ai peur pour nos enfants » : ne pas divorcer pour vos enfants

Si vous avez des enfants, il se peut que vous pensiez que sans eux, vous auriez déjà pris la décision de divorcer sans vous poser de questions. Or, en évoquant cette raison, vous faites porter un énorme poids sur le dos de vos enfants. En effet, ils pourraient avoir le sentiment que s'ils n'avaient pas été là, vous seriez un couple heureux. D'autant plus que naturellement, les enfants ont tendance à se sentir coupable de ce qui ne va pas dans le foyer.

Vous pouvez aussi penser que vous allez les traumatiser si vous vous séparés. 

Pourtant, il a été montré que les enfants trouvent cela plus difficile de vivre avec des parents qui ne s'entendent plus qu'avec des parents divorcés. En effet, il paraît préférable de montrer à ses enfants une image d'adultes épanouis sachant gérer le conflit et se séparer sans se déchirer, qu'une image de couple malheureux.

Vous devez garder en tête qu'en vous séparant, c'est votre couple amoureux qui se termine, et non pas votre couple parental. Pour cela, vous devez continuer à vous parler, pour vos enfants et ne pas régler vos comptes par leur biais.

Encore une fois, cette étape n'est pas aisée et vous pouvez vous faire accompagner par un thérapeute, un médiateur familial ou un Gestalt-thérapeute.

Peur de divorcer : conclusion

Comme nous avons pu le voir à travers cet article, divorcer n'est pas une mince affaire. Vous devez y penser plus d'une fois, mais surtout, y penser de la bonne manière. Ça n'est pas forcément évident car votre inconscient et votre « JE Négatif » (égo) peuvent vous jouer des tours. L'objectivité peut être remplacé par l'émotionnel. Vous pouvez manquer de recul. C'est pour cette raison que vous faire aider dans la prise de cette décision est une bonne idée. Un psychothérapeute, un psychologue, un Gestalt-thérapeute sont autant d'aides à votre disposition pour faire un choix éclairé et vous accompagner dans votre changement de vie, en plus de vous aider vous personnellement dans votre développement personnel et ainsi prévoir la suite.

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